Mariah Carey a révélé en 2018 son diagnostic de trouble bipolaire de type II, après 17 ans de déni. Hospitalisée en 2001 pour une crise physique et mentale, elle avait alors reçu ce diagnostic caractérisé par des cycles d’hypomanie (surproductivité, irritabilité) et de dépression profonde. Refusant d’accepter sa condition par peur des préjugés, elle attribuait ses symptômes à un simple trouble du sommeil jusqu’à ce qu’une accumulation de difficultés personnelles et professionnelles la pousse à consulter en 2018.
Son traitement combine désormais une approche médicale et holistique. Sous médication ajustée pour éviter les effets secondaires invalidants, elle suit une thérapie régulière complétée par de l’exercice physique, de l’acupuncture et une alimentation équilibrée. Carey décrit cette stabilité retrouvée comme essentielle pour concilier son rôle de mère et ses projets artistiques, soulignant l’importance d’un suivi personnalisé.
En partageant son histoire, la chanteuse brise un tabou entourant les troubles bipolaires. Son témoignage met en lumière les défis communs : retard moyen de 10 ans dans le diagnostic, peur des conséquences professionnelles et difficulté à accepter les cycles émotionnels. Des psychiatres comme le Dr Michael Thase saluent l’impact de sa démarche pour réduire la stigmatisation et encourager d’autres patients à chercher de l’aide.