Cet article est en cours de rédaction et est par conséquent incomplet.
Préambule
Les troubles bipolaires ne sont pas une pathologie comme les autres, car elle a besoin un suivi particulier en plus d’un traitement adapté.
Nous sommes 1 million environ en France en 2024 ayant des troubles bipolaires. Mais cela ne veut pas dire que nous sommes seuls face à la maladie. Depuis que le secteur médical s’est penché sur cette maladie, nombres d’initiatives ont vu le jour et il est beaucoup plus facile de se faire aider avec des équipes multi-disciplinaires.
La psychothérapie
Il arrive à un moment de notre vie où nous avons besoin de nous confier à un spécialiste de la santé mentale. Que ce soit pour un problème personnel ou professionnel, il arrive que nous ayons besoins de conseils de personnes avisés. Si il y a encore quelques années ,il n’était pas évident de consulter à cause des clichés qui entourent la psychiatrie, il est généralement admis que nous ne pouvons maitriser entièrement notre vie . Ces clichés ont évolués avec le temps et des campagnes de déstigmatisations ont permis de changer les idées reçues. Les facteurs environnementaux comme la covid-19 en 2020 ont poussé a consulter. En 2024 , on recensait 8 millions de rendez-vous sur Doctolib, a tel point qu’aujourd’hui les cabinets sont débordés et qu’il faut être patient pour obtenir un rendez-vous.
Si certains clichés persistent,il est nécessaire en cas de besoin de consulter quand votre bien-être est désorienté. La première chose que vous devez faire est voir votre médecin généraliste pour demander conseil. Il saura vous orienter.
Le diagnostic
Les troubles bipolaires ne sont pas faciles à diagnostiquer. Encore aujourd’hui , ce processus peut s’avérer long. D’après le rapport de Bipolaire France, il faut en moyenne 10 ans avant de diagnostiquer un trouble bipolaire,mais cela veut s’avérer plus long. C’est pour cela qu’il est important de consulter dés que vous pensez être mal dans votre peau.
Pour cela, il va falloir prendre contact avec un psychologue qui vous recevra sur rendez-vous. Il existe trois facons pour prendre contact avec eux :
- Mon soutien psy est un dispositif mis en place par le ministère de la Santé en France, visant à faciliter l’accès aux soins psychologiques pour les personnes souffrant de troubles psychiques légers à modérés. Ce programme permet de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique remboursées par l’Assurance Maladie, sous certaines conditions.
- Les Centres Médico-Psychologiques (C.M.P.) sont des établissements qui offrent des soins mentaux pluridisciplinaires à la population, en accueillant et en orientant les personnes en difficulté psychique, qu’il s’agisse d’enfants, d’adolescents ou d’adultes.
- Les psychologues libéraux sont de plus en plus sollicités par les patients, notamment en raison de la facilité à obtenir un rendez-vous dans des délais réduits. Ils proposent également un suivi personnalisé et permettent aux patients de choisir leur praticien, ce qui est moins courant dans le secteur public. Malgré tout, les praticiens liberaux ont des tarifs libres.
Bien souvent, c’est le psychiatre qui est le plus habilité a vous diagnostiquer et savoir de quel type de bipolarité vous souffrez. Mais si vous n’avez pas d’antécédent psy, il faut consulter un psychologue qui vous redirigera vers un psychiatre
Une fois que le diagnostic a été confirmé par le psychiatre, une avalanche de questions va surement surgir. Pourquoi moi ? Comment c’est arrivé ? Qu’est-ce que les troubles bipolaires ? Comment les traiter ? Et bien d’autres interrogations. On se sent complètement désorienté, perdu, sans savoir vers où se tourner car tout est nouveau dans notre vie qui nous semblait alors maitrisée. Ils vous faudra alors faire des démarches comme prendre des rendez-vous chez les spécialistes ou encore demander un un arrêt de travail auprès de votre médecin généraliste.
Premières démarches
La première démarche administrative va être de prendre un arrêt de travail si vous avez un emploi. Certes, ce n’est pas évident pour tout le monde et je comprendrais la réticence de certaines personnes a vouloir arreter de travailler pendant un moment. Mais il est essentiel de s’éloigner de toutes sources de stress pour pouvoir prendre soin de soi. C’est vers le médecin généraliste qu’il faudra vous tourner pour établir un arrêt de travail.
Quand l’arrêt de travail est posé , vous vous demandez peut-être si vous devez communiquer votre maladie a votre employeur. Vous n’avez aucunement l’obligation de lui transmettre tous les détails de votre pathologie. Les troubles de l’humeur, autrement dit troubles bipolaires, ne sont pas une pathologie commune, même si 1.6 millions de patients en sont souffrent en France. Dans ce cas là, vous ne savez pas comment va se comporter votre employeur à l’annonce de votre maladie. Bien que
Quoi qu’il en soit, et si votre supérieur vous le demande, vous n’êtes pas obligé de tout dire. Les troubles bipolaires ne sont pas une pathologie commune, et cela tient plus de la vie privée.Ne mentionnez pas votre bipolarité, mais évoquez plus un burnout,ce qui est généralement plus admis. Vous n’etes en aucun cas obligé de tout dire. Soyez vague. La médecine, lorsqu’elle enverra un avis à votre entreprise, évoquera une « incompatibilité à travailler ».
Trouver un psychologue
Si on vous a diagnostiqué un trouble bipolaire avec prise de medicaments, c’est que vous
L’acceptation de la maladie
La première fois que j’ai été mis en arrêt de travail parce que je devais reprendre un traitement, j’ai été surpris. Je ne m’attendais à reprendre un traitement que j’avais arrêté il y a quelques années. Je pensais à cette période là que j’avais pris un traitement que j’aurais pu arrêter au bout d’un moment. Tels des relaxants, je pensais que l’on pouvait s’en passait. Ce n’est pas le cas.
Lorsque l’on sait cela, le vide s’installe en nous et on se demande comment cela fait que cela soit un traitement qui se prend sur une aussi longue période. En fait, les troubles bipolaires se soignent mais le maladie ne se guérit pas. Voyez cela comme quelqu’un qui aurait un diabète : Vous allez devoir prendre un traitement à vie, mais grâce a ce traitement, vous allez pouvoir vivre normalement.
L’acceptation de la maladie peut prendre plusieurs semaines voir plusieurs mois. Mais la premiere chose à faire pour accepter la maladie et avoir un parcours de soins et de se soigneret pouvoir se soigner dans les règles de l’art, c’est prendre du repos. Pour moi comme dit plus haut j’ai du prendre un arret de travail « forcé » . Ce qui semblait être une contrainte est en fait un mal necessaire
celui de vous confier à psychiatre/psychologue pour lui parler de vos difficultés daans votre vie personnelle / professionnelle.
Ce guide que j’ai ecrit peut vous servir à vous orienter
Acceptation de la maladie
Accepter sa maladie signifie reconnaître et admettre que l’on souffre d’une condition mentale qui affecte notre vie. Cela implique de comprendre qu’il ne s’agit pas d’une situation à laquelle on peut facilement échapper, mais plutôt de vivre avec cette réalité, tout en cherchant à s’adapter et à maintenir une qualité de vie.
Cela ne signifie pas nécessairement abandonner ou ne plus lutter. Cela peut être une étape vers un meilleur équilibre, où l’on prend en compte ses limitations tout en cherchant à maximiser son bien-être. Il s’agit souvent d’un chemin parsemé d’adaptations, de choix. Accepter sa maladie est donc une démarche personnelle qui permet de regagner du contrôle et de la tranquillité face à des défis inévitables. C’est un processus complexe qui peut passer par plusieurs étapes : du déni, où l’on refuse de croire que quelque chose ne va pas, à l’acceptation, où l’on reconnaît la situation et cherche à vivre avec elle. Cette acceptation n’est pas toujours facile, car elle implique de faire face à des changements dans son corps ou sa vie, ainsi qu’à des sentiments comme la peur, la frustration ou le chagrin.
Accepter sa maladie, particulièrement quand on est bipolaire, peut être un processus compliqué et rempli d’émotions comme le déni, la frustration ou la peur. Cependant, l’acceptation est une étape essentielle pour vivre en harmonie avec la réalité de votre situation tout en poursuivant votre cheminement vers un mieux-être. Voici quelques conseils pour aider à accepter sa maladie quand on est bipolaire :
1. Comprendre et éduquer
- Apprendre à connaître le trouble : Prendre le temps de comprendre ce qu’est la bipolarité, ses symptômes, son traitement et ses implications. Plus vous en saurez sur le sujet, mieux vous serez armé pour l’affronter.
- Démystifier les préjugés : Beaucoup de gens ignorent encore la réalité des troubles mentaux. Lutter contre les stéréotypes et les jugements peut vous aider à accepter votre situation avec plus d’acceptation.
2. Reconnaître les émotions liées à l’acceptation
- Accepter ses sentiments : Il est normal de ressentir de la peine, de la colère ou du déni face à une diagnose. Ces émotions sont humaines et légitimes.
- Ne pas s’auto-juger : Ne culpabilisez pas pour vos émotions négatives. Cela fait partie du processus d’adaptation.
3. Rechercher de l’aide professionnelle
- Consultez un psychiatre ou un psychologue spécialisé en troubles bipolaires : Ces professionnels peuvent vous guider dans votre cheminement, vous aider à comprendre vos symptômes et à mettre en place un plan de traitement adéquat.
- Thérapie : La thérapie peut être un espace où vous explorerez vos émotions, vos expériences et les défis liés à la bipolarité. Elle est souvent essentielle pour atteindre l’acceptation.
4. Se centrer sur le contrôle possible
- Identifier ce que vous pouvez contrôler : La maladie peut sentir comme quelque chose d’imposée, mais concentrez-vous sur les choses que vous pouvez influencer, comme votre traitement, vos habitudes de vie (alimentation, sommeil, activité physique) et vos relations sociales.
- Établir des objectifs réalistes : Fixez-vous des buts réalisables pour gérer vos symptômes et améliorer votre qualité de vie.
5. Reconstruire sa propre identité
- Ne pas se définir uniquement par la maladie : La bipolarité est une partie de vous, mais elle ne doit pas définir entièrement qui vous êtes.
- Redécouvrir vos centres d’intérêt : Reconnectez-vous à ce qui vous passionne et vous apporte du bonheur, que ce soit des loisirs, des hobbies ou des relations sociales.
6. Se donner de l’espace pour s’adapter
- Accepter le temps nécessaire : L’acceptation est un processus qui prend du temps. Il n’y a pas de calendrier à suivre, et il est normal de faire des reculs ou d’avoir des jours difficiles.
- Pratiquer la patience avec soi-même : Soyez indulgent envers vous-même et reconnaissez que chaque jour est une opportunité de progresser.
7. Se tourner vers les ressources et le soutien
- Rejoindre des groupes de soutien : Partager votre expérience avec d’autres personnes qui comprennent ce que vous vivez peut être très rafraîchissant.
- S’entourer de proches compréhensifs : Les gens qui vous acceptent pour ce que vous êtes et qui sont là pour vous soutenir peuvent jouer un rôle crucial dans votre processus d’acceptation.
8. Rechercher le bien-être et la qualité de vie
- Pratiquer des activités apaisantes : La méditation, le yoga, le sport ou tout autre passe-temps qui vous procure du calme et du plaisir peut aider à réduire l’anxiété et à améliorer votre état d’esprit.
- Se concentrer sur les petites victoires : Chaque jour où vous gérez vos symptômes, où vous allez bien ou où vous faites un pas en avant est une raison de se féliciter.
9. Reconnaitre que l’acceptation n’est pas abandon
- Lutter sans complaisance : Accepter ne signifie pas abandonner ou cesser de chercher à guérir. Cela implique plutôt de reconnaître la réalité et de choisir de vivre avec cette condition tout en cherchant à s’y adapter.
- Rechercher une vie équilibrée : Même avec des symptômes, il est possible de construire une vie enrichissante et significative.
10. Se souvenir que l’on n’est pas seul
- Partager votre expérience : Parler avec d’autres personnes qui vivent la même chose peut vous donner un sentiment de connection et de non-lonlonement. Cela peut se faire à travers les associations
- Savoir qu’il existe des solutions et des espoirs : La bipolarité est traitable, et avec le bon soutien, il est possible de mener une vie épanouie.
Accepter sa maladie, notamment la bipolarité, n’est pas un processus facile, mais il est essentiel pour libérer de l’espace mental nécessaire à la guérison et au mieux-être. Rappelez-vous que vous n’êtes pas seul dans ce parcours, et qu’il y a toujours des ressources et du soutien disponibles pour vous aider.
Transition de soins
La transition de soins (ou « transition de prises en charge ») désigne le processus par lequel un patient passe d’une forme de soins à une autre. Dans le contexte de la bipolarité, cela peut impliquer plusieurs scénarios :
1 – Transition des soins en psychiatrie :
- Passage des soins hospitaliers (urgences ou unité spécialisée) vers des soins ambulatoires (consultations externes, suivi par un médecin traitant ou un psychiatre).
- Transition entre différents types de soins : par exemple, d’une psychothérapie cognitive comportementale (CBT) vers une approche plus médicamenteuse.
2 – Transition des services juvéniles vers les services adultes :
- Pour les adolescents souffrant de bipolarité, la transition des services psychiatriques adaptés aux mineurs vers ceux destinés aux adultes peut être un moment délicat.
- Il s’agit de transférer le suivi du patient d’un psychiatre pédiatre ou d’une équipe spécialisée en santé mentale juvénile vers un médecin adulte et son équipe.
3 – Transition des soins bruts vers des soins plus autonomes :
- Cela peut impliquer l’arrêt de la tutelle ou du suivi familial, pour passer à une gestion plus personnelle et autonome de la maladie.
- Le patient doit apprendre à gérer ses symptômes, son traitement et sa vie quotidienne de manière indépendante.
4 – Transition des soins informels vers des soins formels :
- Passer d’un soutien familial ou ami à un suivi professionnel (psychiatre, psychologue, etc.).
Difficultés associées
La transition peut être source de stress et d’anxiété pour le patient, en raison des changements :
- Perdus de repères : le patient doit s’adapter à une nouvelle relation avec les professionnels.
- Peur du vide : après un suivi intensif, il faut parfois apprendre à se débrouiller seul.
- Difficulté à respecter le traitement : sans supervision constante, le risque d’oubli ou d’arrêt prématuré des médicaments est élevé.
- La reconstruction de la confiance en soi est essentielle après une période difficile ou un épisode dépressif/hypomaniaque. Il faut rebuild self-confidence , c’est-à-dire se reconstruire et renforcer sa propre assurance pour mieux affronter la vie et les défis.
Comment gérer cette transition ?
- Préparation :
- Être informé(e) des changements et des responsabilités nouvelles.
- Établir un plan concret avec les professionnels de santé.
- Collaboration avec l’équipe de soins :
- Maintenir le contact avec les anciens professionnels pendant la période de transition.
Se familiariser avec les nouveaux intervenants et établir une relation de confiance.
- Apprentissage de la gestion personnelle :
- Développer des routines pour prendre ses médicaments, gérer son sommeil, son alimentation et son activité physique.
- Apprendre à reconnaître les signes précurseurs d’un épisode maniaco-dépressif.
- Support social :
- S’entourer de proches compréhensifs ou d’associations spécialisées.
- Participer à des groupes de soutien pour partager expériences et stratégies.
- Mise en place d’un projet de vie :
- Revenir aux études, au travail ou à une activité sociale.
- Se concentrer sur les objectifs personnels et professionnels.
Conclusion
La transition de soins est un moment crucial pour les personnes bipolaires, qui demande préparation, collaboration avec l’équipe médicale et soutien. Même si elle peut être anxieuse, cette étape est souvent nécessaire pour permettre une meilleure autonomie et une gestion à long terme de la maladie.
Gestion du stress et prévention des rechutes
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Arrêt de travail et retour à l’emploi
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Conseils concrets pour les prochaines étapes
- Priorisez la stabilité avant la reprise
Attendez une période d’au moins 6 semaines sans symptômes aigus avant d’envisager un retour, même partiel [44][70]. - Évitez les pièges courants
- Ne minimisez pas les symptômes résiduels (ex. : insomnie, irritabilité) : ils peuvent précéder une rechute [15][71].
- Évitez les surcharges : 67 % des rechutes sont liées à un excès de stress professionnel ou personnel [30][58].
- Utilisez les ressources disponibles
- Groupes de pairs (ex. : Bipolar UK) pour partager des stratégies d’adaptation [26].
- Applications de suivi (ex. : MoodTrack) pour anticiper les crises [67].