Thunderbolts*

Synopsis

Marvel Studios rassemble une équipe de anti-héros peu conventionnelle : Yelena Belova, Bucky Barnes, Red Guardian, Le Fantôme, Taskmaster et John Walker. Tombés dans un piège redoutable tendu par Valentina Allegra de Fontaine, ces laissés pour compte complètement désabusés doivent participer à une mission à haut risque qui les forcera à se confronter aux recoins les plus sombres de leur passé. Ce groupe dysfonctionnel se déchirera-t-il ou trouvera-t-il sa rédemption en s’unissant avant qu’il ne soit trop tard ?

Bande annonce

Ce qu’ils en pensent

OC’est la bonne idée de cet opus Marvel. L’ennemi ici est moins à chercher à l’extérieur qu’à l’intérieur de chacun. Dans l’adversité naît un groupe improvisé de bras cassés, les « Thunderbolts ». Aucun ne correspond à l’image que l’on se fait du héros modèle révélant des failles très humaines.

Le Monde

Outre des scènes d’action spectaculaires, un rythme qui ne mollit jamais, et des effets spéciaux très performants, ce premier bon Marvel depuis bien longtemps s’avère très réussi pour deux raisons. La première, c’est cette belle idée de transformer des personnages mal-aimés en superhéros (…). La seconde, c’est de donner au récit une forte connotation psychanalytique (…).

Le Parisien

Ce nouveau Marvel tente de rompre la routine super-héroïque avec son équipe de mercenaires dysfonctionnels évoquant leurs troubles mentaux entre deux scènes d’action. De quoi renouveler, un peu, le genre dans ce 36eme film du Marvel Cinematic Universe.

Ouest France

Mon propre avis

Je suis un fan de cinéma de tout genre, mais je ne suis pas particulièrement fan de films de super-héros . Sauf quand c’est bien écrit. Mais depuis quelques années, les scenarios des films Marvel manquent d’ambitions. Je ne regarde l’évolution du Marvel Cinématique Universe que de très loin.Le dernier en date sorti récemment semblait changer de direction avec des super-héros qui n’en sont pas, et surtout Florence Pugh (Oppenheimer) et David Harbour (Stranger Things) au casting.

Lors des premières minutes, je me suis dit que le film n’était pas un film Marvel comme les autres , mais intéressants à plus d’un égard. Mais la mini claque a été quand j’ai entendu de la part de l’antagoniste décrire ses humeurs variables en parlant d’euphorie et de ses cotés sombres. Pas de doute, l’antagoniste parle avec des mots qui font sens , la bipolarité.

Pour ainsi dire, j’ai été assez surpris que le film parte dans cette direction car la promotion et la bande annonce ne faisait aucune motion du traitement de la bipolarité. Il en fait juste des allusions sous forme de métaphores visuelles tout au long du film.

Et vu sous cet angle , je dirais que le film m’a séduit . De plus, le background (passé) des personnages principaux est admirablement écrit (ou presque) et le réalisateur se permet quelques plans sympathiques.

Mais la grande surprise sera pour moi cette prise de position de la part du réalisateur qui a confirmé lors d’une interview en faire son sujet principal. Et d’après l’interview, ils semblent avoir voulu traiter ces thèmes avec tact, sans tomber dans le didactisme, afin de lancer une vraie conversation sur ces sujets souvent tabous.

Plusieurs spectateurs et membres de la communauté concernée par la bipolarité ont salué la représentation fidèle et sensible du trouble bipolaire dans le film.

Donc pour les fans de Marvel, allez le voir car il apporte un regard neuf sur la franchise, pour le bipolaires , allez le voir pour voir comment le réalisateur représente la bipolarité dans un univers de super-héros.